Lettres biologiques, amours interdites
De 1933 à 1944, le frère Marie-Victorin et sa collègue Marcelle Gauvreau, de 22 ans sa cadette, entretiennent une correspondance soutenue, à la fois scientifique et amoureuse – et forcément secrète : il est un religieux, elle est célibataire. Entre ces deux passionnés de botanique, une relation hors du commun se développe au fil des années. Cette relation épistolaire, volontairement platonique mais peut-être un peu plus, nous fait voyager dans un univers d’admiration mutuelle, de tendresse, de profonde amitié et d’amour sublimé. Mais aussi, de descriptions biologiques d’une scientifique précision, de recherches très libres sur la sexualité humaine et de réflexions sur l’éducation à la sexualité, tout cela dans un Canada français imprégné de religion et soumis à l’Église catholique.
Une production du Festival international de la littérature (FIL) 2020