L’essai littéraire québécois se transforme profondément au contact de nouvelles œuvres portées par des voix de femmes qui lui donnent une tournure actuelle et forcément intempestive.
Théâtre la Marjolaine
55, Chemin du Théâtre, Eastman
Véronique Grenier enseigne la philosophie au collégial. Elle est l’autrice du récit Hiroshimoi (2016) et des recueils de poésie Chenous (2017) et Carnet de parc (2019) aux Éditions de Ta Mère et de Colle-moi (2020) à la Courte échelle. Son premier essai À boutte : une exploration de nos fatigues ordinaires est sorti à l’automne 2022 dans la collection « Documents » chez Atelier 10. Elle a également collaboré à plusieurs revues et collectifs (Ce qu’un jeune mari devrait savoir, Clairvoyantes, Sous la ceinture : unis pour vaincre la culture du viol, Le Devoir, Elle Québec, etc.). Lauréate du Prix Jean-Claude Simard de la Société de philosophie du Québec (2017), du Grand prix du livre de la ville de Sherbrooke (2020) et du Prix des enseignants de français dans la catégorie « poésie » (2021), il lui arrive aussi de parler à la radio.
Née à Montréal en 1984, Gabrielle Giasson-Dulude a fait paraître le recueil de poèmes « Portrait d’homme » au Noroît en 2015. Son essai « Les chants du mime » (Noroît, 2017, réédité en 2022) a été finaliste au prix du Gouverneur général, il a remporté le prix Spirale Eva-Le-Grand et le prix Contre-jour de l’essai littéraire. Son prochain livre, un essai, « Entre les murs, des voix » sera publié à l’automne 2023 (Remue-ménage). Elle poursuit un postdoctorat en recherche-création à l’université Laval. Elle enseigne la littérature au Cégep du Vieux Montréal.
Andréane Frenette-Vallières est poète et essayiste. Ses livres, « Tu choisiras les montagnes », « Sestrales » et « Juillet, le Nord », sont publiés au Noroît et constituent un cycle d’écriture marqué par une démarche féministe en lien avec la nature nord-côtière. Andréane est lauréate du Prix Félix-Leclerc de poésie 2019 et a deux fois été finaliste au Prix des libraires et deux fois au Prix Émile-Nelligan (en cours). De pair avec sa pratique d’écriture, elle poursuit des recherches doctorales en création littéraire à l’Université Laval. Elle demeure principalement à Montréal.
Sara Danièle Michaud a un doctorat en littérature comparée et enseigne la littérature au cégep de Saint-Laurent. Elle a publié quelques essais qui ont en commun une réflexion centrée autour du problème du sacré: Cioran ou les vestiges du sacré dans l’écriture (XYZ, 2013), Écrire. Se convertir (Hashtag, 2018), Cicatrices: Carnets de conversion (Nota Bene, 2022) et sa traduction anglaise sous le titre Scar Tissue: Tracing Motherhood (LLP, 2023) et, co-écrit avec Mathilde Branthomme, Sous un ciel vide (Somme toute, 2023).