Spectacles

L’autrice québécoise Mélikah Abdelmoumen, Saguenéenne par sa mère et Tunisienne par son père, part à la rencontre de ces deux célèbres auteurs américains du XXe siècle. Sans le savoir, ils auront jeté les bases de tout le débat entourant les brûlantes questions de l’appropriation culturelle et de la liberté de l’écrivain.

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Baldwin, Styron et moi

Lecture-spectacle

Mélikah Abdelmoumen explore l’amitié profonde qui lia William Styron et James Baldwin. Le premier, un Blanc descendant de propriétaires d’esclaves, surtout connu pour son roman Le choix de Sophie. Le second, un Noir descendant d’esclaves, célèbre pour ses prises de parole et œuvres antiracistes. C’est lors d’une soirée de 1961, alors qu’il logeait dans la maison d’invités de Styron au Connecticut, que Baldwin aurait convaincu ce dernier d’écrire au « je » le récit de la révolte d’esclaves menée par Nat Turner en 1831 dans le Sud des États-Unis. Un défi que Styron releva en publiant Les Confessions de Nat Turner, prix Pulitzer 1968. Les Confessions lui valut aussi d’être accusé d’appropriation culturelle, notamment dans un ouvrage écrit par dix écrivains afro-américains. Soixante ans plus tard, on en trouve des échos dans notre propre actualité.

Crédits : 

Musique : Charles Papasoff

Texte : Mélikah Abdelmoumen, Baldwin, Styron et moi (Mémoire d’encrier, 2022)

Assistance à la mise en lecture et régie : Félix-Antoine Gauthier

Idée originale et soutien à la création : Marie-Hélène Panisset

Mise en scène: Jonathan Vartabédian 

Une co-production du Festival International de la Littérature (FIL) 2021 et du Théâtre de Quat’Sous

 

Animation

Autrice

Mélikah Abdelmoumen

Elkahna Talbi

Jean-René Moisan

David Kenny Beauduy